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o La Papauté


Historiquement :


Le premier à parler d'Eglise « Catholique » est Ignace d'Antioche (35-107) dans sa lettre au Smyrniotes, c'est lui aussi qui va commencer à élever l'évêque au dessus des autres anciens, jusqu'alors il n'en était pas comme ça (et pour information on ne parle même pas encore de « pape »).

Les ministères (Ephésiens 4.11) s'éteignent peu à peu et alors l'organisation des églises change pour s'établir sur le modèle suivant :

1 - Evêque unique

2 - Anciens (qui deviendront plus tard les « prêtres » par déformation du mot PRESBYTEROS)

3 - Diacres


Ensuite parmi les chrétiens on cherche à savoir quelle église possède la primauté sur les autres quant à l'autorité pour fixer la doctrine... (On ne parle toujours pas de « pape »).

Irénée de Lyon (130-202) quant à lui voit dans l'église de Rome une gardienne fidèle de la doctrine apostolique, sans toutefois lui accorder la primauté.


Et là miracle ! En 306 à Alexandrie la population chrétienne de cette ville le décerna comme titre de « pape » à son évêque Pierre d'Alexandrie (?-311) qui avait organisé la résistance extérieure à la persécution de Dioclétien (245-313).


Le mot "pape" à l'origine n'a rien d'un titre religieux officiel, mais est simplement une marque d'affection respectueuse, à la manière d'un enfant qui dirait à son père « papa », et c'est effectivement ce qui signifie « pape » du grec « pappas ».


Le concile de Nicée en 325 désignera 3 "métropolites", à savoir Alexandrie, Antioche et Rome, comme ayant autorité au delà de leurs provinces respectives. A la suite de ce concile le titre de "pape" est également accordé à l'évêque de Rome (certains pensent qu'il a été attribué pour la première fois à l'évêque de Rome à Calliste, voir plus loin).


Plus tard les conciles de Constantinople en 381 et de Chalcédoine en 451 accordèrent le même statut à Jérusalem et Constantinople (un peu confus me direz-vous, mais bon soit...).


Léon 1er le Grand (390-440) a été le promoteur le plus zélé de l'autorité papale. Il se disait le successeur de Pierre et semble être le premier à vouloir monopoliser au profit de l'évêque de Rome les promesses faites par Jésus à l'apôtre Pierre dans Matthieu 16. Il a refusé d'accepter le canon du concile de Chalcédoine qui proclamait l'égalité entre les évêques de Rome et Constantinople.

Sous son pontificat on a falsifié le 6ème canon de Nicée en ajoutant les mots « Rome a toujours eu la primauté ».

Il a été le principal personnage politique d'Italie en cette période en persuadant Attila le Hun de rebrousser chemin.

Il a été appelé « le premier pape ».


Il est possible que déjà Calliste (155-222) et Etienne (?-257) au 3ème siècle aient lancé l'interprétation romaine de Matthieu 16.18-20.


Dans la suite, entre le 5ème et 7ème siècle, l'autorité s'est lentement déplacée vers Rome qui, de par sa position politique et militaire favorable, a commencé à prendre son autonomie et étendre son influence en occident.


Ce n'est qu'au 8ème siècle que le titre de « pape » désigne spécifiquement l'évêque de Rome.


Cette exclusivité a été officialisée par le pape Grégoire VII (1015-1085) à la fin du 11ème siècle, dans le « Dictatus Papae » en 1076 (réforme grégorienne).


De même le rôle de chef suprême de l'Église de l'évêque de Rome ne s'est affirmé que progressivement.


Il n'en était donc pas ainsi au commencement, dans l'Eglise primitive.

 

L'Apocalypse a pour véritable nom: REVELATION. C'est une prophétie donnée par Jésus

lui-même et dont l'accomplissement démarre immédiatement (An 95) et se continuera

jusqu'à la fin... Dans cette prophétie le Seigneur fait référence à:

Apocalypse 10:11  Puis on me dit : Il faut que tu prophétises de nouveau sur beaucoup de peuples, de nations, de langues, et de rois.

Ce qui signifie que Jésus donne des repères qui vont marquer l'histoire de ce monde afin que le peuple des élus formant son Eglise puisse discerner au travers des temps à venir qu'il lui faut persévérer jusqu'à la fin.

Le Livre de la Prophétie annonce la venue de l'Impie, la grande prostituée.

Elle se dévoile par la Jézabel

puis devient une puissance religieuse d'abord combattue sévèrement par l'Empire romain qu'elle va ensuite supplanter devenant elle-même sa succession ayant toujours à sa tête le vicarius pontificus.

L'Apocalypse ne peut se comprendre qu'en recalant la prophétie sur l'histoire sur laquelle ont été fixés des repères afin que nul ne puisse donner sa propre vision et sa propre interprétation.

Concernant les les lettres aux 7 Eglises ;

Jean, étant le dernier des apôtres toujours en vie, a devant ses yeux des Eglises décadentes envahies

par des hérésies pernicieuses.

Ces Eglises avaient même rejeté l'apôtre Paul alors qu'il en était le fondateur.

2 Timothée 1:15  Tu sais que tous ceux qui sont en Asie m‘ont abandonné,

Ignorer l'histoire de l'Eglise dite primitive c'est forcément ne pas saisir ce que signifie les lettres aux 7 Eglises.

Le Seigneur commence par faire le bilan de ce qui reste... Contaminée par une hérésie grandissante, l'Eglise en 95 n'était plus qu'un reste.

Les 7 Eglises le relatent bien.

Jean, à la fin de sa vie, a vu la prise pouvoir d'un seul homme: Ignace d'Antioche. Ce dernier va se proclamer

evêque d'Antioche puis evêque d'Asie.

Il va enlever le rôle des Anciens pour instituer l'homme qui va dominer

sur les autres sous le titre d'évêque: Le pasteur unique.

L'apôtre jean s'en prendra à l'un d'eux:

3 Jean 1:9  J’ai écrit quelques mots à l’Eglise ; mais Diotrèphe, qui aime à être le premier parmi eux, ne nous reçoit point.

L'Eglise est donc dans une situation fort difficile.

Par la prophétie du livre il annonce et déclare ce qu'elle va

vivre dans les temps à venir et proclame qu'elle sera vainqueur en son Nom.

Il révèle la grande prostituée qui va se faire passer pour l'Eglise véritable et l'indique comme étant le trône de Satan.

Il prévient les siens qu'ils seront terriblement persécutés par elle durant un temps fort long et qu'elle sera comme au désert.

La persécution durera 12 siècles 1/2.

Les 4 cavaliers, c'est l'annonce programmée de la chute de l'empire romain qui fut aussi un grand persécuteur.

Les trompettes et les coupes ( excepté les deux dernières) sont l'annonce de jugements sur la grande prostituée et qui ont eu lieu...

La prophétie: la REVELATION, est en totalité accomplie excepté les deux dernières coupes, l'enlèvement des élus, Harmaguédon, le Jugement dernier et le final.

A remarquer que la bête qui est la grande prostituée est à Harmaguédon et c'est là qu'elle

termine.

Le livre de la REVELATION est une prophétie qui débute en 95 et qui va jusqu'à la fin.

 

De plus, la seule prophétie à encore être accomplie avant l'enlèvement est la sixième coupe:

 

Apocalypse 16:12  Puis le sixième Ange versa sa fiole sur le grand fleuve d’Euphrate, et l’eau de ce fleuve tarit, afin que la voie des Rois de devers le soleil levant fût ouverte. 13  Et je vis sortir de la gueule du dragon, et de la gueule de la bête, et de la bouche du faux prophète, trois esprits immondes, semblables à des grenouilles ;

14  Car ce sont des esprits diaboliques, faisant des prodiges, et qui s’en vont vers les Rois de la terre et du monde universel, pour les assembler pour le combat de ce grand jour du Dieu tout–puissant. 15  Voici, je viens comme le larron ; bienheureux est celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin de ne marcher point nu, et qu’on ne voie point sa honte. 16  Et il les assembla au lieu qui est appelé en Hébreu Armageddon. 17  Puis le septième Ange versa sa fiole dans l’air ; et il sortit du Temple du Ciel une voix tonnante qui procédait du trône, disant : c’est fait.

 

 

 

 

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Quelques hérésies et inventions du Catholicisme romain


Et les dates de leur adoption durant une période de 1650 ans


 


    La prière pour les morts (en 300 après Jésus-Christ).

    Faire le signe de la croix (300).

    Les cierges (vers l'an 320).

    La vénération des anges et des saints décédés, et l'usage des icônes (375).

    La messe en tant que célébration quotidienne (394).

    Le début de l'exaltation de Marie : l'expression «Mère de Dieu» lui fut appliquer pour la première fois au Concile d'Éphèse (431).

    Les prêtres commencent à s'habiller différemment des laïques (500).

    L'extrême onction (526).

    La doctrine du purgatoire, établie par Grégoire I (593).

    Le latin comme langue utilisée dans la prière et l'adoration, imposée par Grégoire I (600).

    Les prières adressées à Marie, aux saints décédés et aux anges (vers l'an 600).

    Le titre de Pape, ou évêque universel, donné à Boniface III par l'empereur Focas (607).

    [Le célèbre Jonathan Edwards s'est laissé tenté et trompé par un calcul eschatologique comme bien de gens tentent encore de faire de nos jours. Il croyait que le nombre 1260 dans l'Apocalypse désignait une période de 1260 années débutant à l'époque où le titre de Pape a été donné. Au 19e siècle, Edwards croyait ainsi vivre dans les derniers jours. - cf. George Eldon Ladd, The Blessed Hope, A biblical study of the second advent and the rapture, Eerdmans, 1956, p.34.]

    Embrasser le pied du Pape, initié par le Pape Constantin (709).

    Le pouvoir temporal des Papes, conféré par Pepin, roi des Franks (750).

    L'adoration de la croix, des images et des reliques (autorisée en l'an 786).

    L'eau sainte, mélangé à une pincée de sel et bénite par un prêtre (850).

    L'adoration de Saint Joseph (890).

    Le collège des Cardinaux (établi en l'an 927).

    Le baptême des cloches, institué par le Pape Jean XIII (965).

    La canonisation des saints décédés, initié par le Pape Jean XV (995).

    Le jeûne du vendredi saint et du carême (998).

    La messe développée graduellement en sacrifice et dont la fréquentation fut rendue obligatoire au 11e siècle.

    Le célibat de la prêtrise, décrété par le Pape Gregory VII (Hildebrand) (1079).

    Le rosaire, un moyen mécanique de prier avec de petites billes, inventé par Pierre l'Hermit (1090).

    L'inquisition, instituée au Concile de Verona (1184).

    La vente des indulgences (1190).

    [ Un catholique peut «acheter» une indulgence pour le bénéfice d'un mort - afin que ses peines au purgatoire soient raccourcies (le but officiel du dominicain Tetzel en 1517), ou pour soi- même dans un but semblable. Cette pratique a fini par déclencher la Réforme protestante en Europe. Un moine, Martin Luther, était scandalisé par cette pratique. Il rédigea aussitôt ses 95 thèses pour  les afficher sur la porte de l'église de Wittenberg. Lue but financier de la vente des indulgences était de se procurer de l'argent pour l'édification de la nouvelle basilique de Saint Pierre à Rome. Mais ensuite, la doctrine biblique de la justification par la foi seule est devenu l'enjeu central. Les indulgences contredisent l'Évangile qui déclare que le sacrifice de Jésus-Christ est pleinement suffisant pour sauver le pécheur. Plus récemment, à cause du jubilé de l'an 2000, Jean-Paul Il a offert aux fidèles catholiques une possibilité d'indulgence plénière. ]

    La transsubstantiation, proclamée par le Pape Innocent III (1215).

    [Innocent III (1198-1216). Malgré sa jeunesse, ce pape réussit, par son austérité et sa sagesse, à imposer un immense respect à toute l'Europe . . . . Le concile de Latran, 12e œcuménique, en 1215, marque l'apogée de la puissance papale au Moyen-âge.

    Les autres papes du XIIIe siècle. Ils essayèrent de maintenir la papauté au niveau élevé qu'elle avait atteint sous Innocent III. Cependant leur ambition, leur cupidité et leur politique provoquaient souvent du scandale chez les âmes pieuses. C'est à cette époque que pour la première fois le pape est identifié avec l'Antichrist.» Jules-Marcel Nicole, Précis de l'histoire de l'Église, Éditions de l'Institut Biblique, Nogent-sur-Marne, France, 1972, p.99 (C'est nous qui soulignons dans le texte).]

    [Au Moyen-âge, «L'Antichrist était fréquemment interprété comme désignant les Saracens, et le faux prophète comme désignant Muhammad. Le Pape Innocent III s'est servi efficacement du livre de l'Apocalypse pour susciter des appuis pour sa croisade.» - George Eldon Ladd, The Blessed Hope, A biblical study of the second advent and the rapture, Eerdmans, 1956, p.31.]

    La confession auriculaire des péchés à un prêtre plutôt qu'à Dieu, institué par le Pape Innocent III, au Concile Latran.

    L'adoration du pain (l'hostie), décrétée par le Pape Honorius III (1220).

    La Bible interdite aux laïques, placée à l'Index des Livres Interdits par le Concile de Valence (1229).

    Le scapulaire, inventé par Simon Stock, un moine anglais (1251).

    La coupe interdit au peuple lors de la communion, par le Concile de Constance (1414).

    Le purgatoire proclamé en tant que dogme par le Concile de Florence (1439).

    La doctrine des Sept Sacrement (affirmée en l'an 1439).

    Le «Je vous salue Marie» ( une partie de la deuxième moitié a été complétée 50 ans plus tard et approuvée par le Pape Sixtus V à la fin du 16e siècle).

    L'ordre des Jésuites fondé par Loyola (1534).

    [«En 1540, [le Pape] Paul III promulgua la Bulle d'institution du nouvel ordre, appelé Compagnie de Jésus; aux trois vœux ordinaires était adjoint un quatrième vœu d'obéissance absolue au pape. Loyola devint le premier général de l'ordre. C'était avant tout un mystique fanatique, comme le montre son ouvrage intitulé Exercices spirituels. Il préconise quatre semaines d'exercices où l'on se complaît dans des visions. La Mariolâtrie y joue un grand rôle, et surtout la mission totale à l'Église : "Ce qui me paraît blanc, je dois le croire noir, si l'Église hiérarchique le définissait ainsi". Cet ouvrage, largement répandu et commenté, eut une immense influence . . . . À la tête de l'organisation se trouve un général nommé à vie, appelé parfois "le pape noir" à cause de son influence...». - Cf. Jules-Marcel Nicole, Précis de l'histoire de l'Église, Éditions de l'Institut Biblique, Nogent-sur-Marne, France, 1972, pp.163-164.]

    La tradition est déclarée comme ayant une autorité égale à la Bible, par le Concile de Trente (1545).

    Les livres apocryphes sont ajoutés à la Bible par le concile de Trente (1546).

    [Jérôme, au 5e siècle, ne croyait pas à l'inspiration des apocryphes de l'Ancien testament et aurait voulu les supprimer de la Bible latine. - Cf. Jules-Marcel Nicole, Précis de l'histoire de l'Église, Éditions de l'Institut Biblique, Nogent-sur-Marne, France, 1972, p.58.]

    Le credo du Pape Pie IV imposé comme credo officiel (1560).

    [En 1590, Ribera, un jésuite espagnol, publia un commentaire sur le livre de l'Apocalypse pour réfuter le point de vue prédominant parmi les Protestants - point de vue qui désignait le Pape comme étant l'Antichrist. Ribera appliquait toute l'Apocalypse, sauf les premiers chapitres, à la fin des temps plutôt qu'à l'histoire de l'Église. L'Antichrist allait être une seule personne mauvaise qui serait accueillie par les Juifs, reconstruirait Jérusalem, abolirait le Christianisme, renierait Christ, persécuterait l'Église, et règnerait durant 3 ans et demi.»

    - cf.  George Eldon Ladd, The Blessed Hope, A biblical study of the second advent and the rapture, Eerdmans, 1956, pp.37-38.]

    L'immaculée conception de la Vierge Marie, proclamée par le Pape Pie IX (1854).

    [Liguori (1696-1797) fonda l'Ordre des Rédemptoristes, très semblable à celui des Jésuites. Il a formulé la casuistique en usage aujourd'hui officiellement dans les confessionnaux. Son ouvrage Les Gloires de Marie a largement favorisé le culte marial. Ligouri a été rangé parmi les docteurs de l'Église. - Cf. Jules-Marcel Nicole, Précis de l'histoire de l'Église, Éditions de l'Institut Biblique, Nogent-sur-Marne, France, 1972, p.207(C'est nous qui soulignons dans le texte).]

    [En 1819, Joseph de Maistre se fit l'avocat de l'absolutisme romain dans son ouvrage Du Pape. Pie VII (1800-1823) rétablit les jésuites qui redevinrent le principal ordre religieux. Même l'Inquisition fut remise en vigueur dans certains pays. La Congrégation de l'Index sévit contre tout les ouvrages progressistes. Les sociétés bibliques furent qualifiées d'instruments diaboliques et de pestes par les papes Pie VII et Léon XII (1823-1829).» - Cf. Jules-Marcel Nicole, Précis de l'histoire de l'Église, Éditions de l'Institut Biblique, Nogent-sur-Marne, France, 1972, p.259 (C'est nous qui soulignons dans le texte).]

    Le Syllabus des Erreurs, proclamé par le Pape Pie IX, et ratifié par le Concile Vatican I - condamnant la liberté de religion, de conscience, de parole, de presse, ainsi que les découvertes scientifiques qui sont désapprouvées par l'Église Romaine; affirmant l'autorité temporelle du Pape au dessus de tous les dirigeants civils (1864).

    L'infaillibilité du Pape en matière de foi et de morale, proclamée par le Concile Vatican I (1870).

    [Concernant ce décret du Vatican, voir Jules-Marcel Nicole, Précis de l'histoire de l'Église, Éditions de l'Institut Biblique, Nogent-sur-Marne, France, 1972, p.261.]

    [Même à l'époque de Calvin, le catholicisme croyait que «le Siège romain et les papes qui y sont assis ne peuvent errer, parce qu'il a été dit à S.Pierre : J'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point (Luc 22.32)» Jean Calvin, - L'Institution Chrétienne, Éditions Kerygma - Éditions Farel, Livre 4, chap. VII, Sec. 28, p.136. Calvin réfute cette infaillibilité papale en rapportant le fait que le pape Jean XXII a soutenu une fausse doctrine évidente : «Jean XXII, qui publiquement a soutenu que les âmes étaient mortelles et qu'elles périssaient avec les corps, jusqu'au jour de la résurrection» -Ibid, p.136.]

    Les écoles publiques, condamnées par le Pape Pie XI (1930).

    L'assomption de la Vierge Marie (ascension corporelle au ciel peu de temps après sa mort), proclamée par le Pape Pie XII.

    [Depuis longtemps on fêtait le 15 août l'assomption de la Vierge, bien que rien dans l'Écriture ni même dans la tradition ancienne n'y fasse allusion. Pie XII promulgua en 1950 le dogme selon lequel la Vierge après sa mort a été enlevée au ciel avec son corps. Le culte marial a marqué un nouveau progrès lorsque Paul VI a conféré à Marie le titre de Mère de l'Église.» - Jules-Marcel Nicole, Précis de l'histoire de l'Église, Éditions de l'Institut Biblique, Nogent-sur-Marne, France, 1972, p.259 (C'est nous qui soulignons dans le texte).]

    Marie proclamée Mère de l'Église, par le Pape Paul VI (1965).

    [Au second Concile du Vatican, «Tous les participants devaient souscrire d'emblée à la profession de foi du Concile de Trente, et la suprématie du pape sur le Concile fut toujours maintenue.» - Jules-Marcel Nicole, Précis de l'histoire de l'Église, Éditions de l'Institut Biblique, Nogent-sur-Marne, France, 1972, p.262 (C'est nous qui soulignons dans le texte).]

    [En 1987, dans son encyclique “Redemptoris Mater”, le pape Jean-Paul II décrit Marie comme étant l'Épouse du Saint-Esprit. Ce pape a été encore plus explicite dans son encyclique de 1990 et dans plusieurs autres écrits. Pourtant le contexte de Luc 1.35 souligne le rôle du Père et non seulement du Saint


À tout cela s'ajoute plusieurs autres : les moines, les sœurs, les monastères, les couvents, le carême de 40 jours, la semaine sainte, le mercredi des cendres, le jour des Toussaints, le jour des cierges de la messe, le vendredi maigre, l'encens, la huile sainte, les saints rameaux, les médailles de Saint Christophe, les porte-bonheurs, les neuvaines - et encore d'autres.


Cf. Loraine Boettner, Roman Catholicism, The Presbyterian and reformed publishing co., 1962, pp.7-9. [C'est nous qui avons insérer des commentaires entre parenthèses dans cette liste.]