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Héb. chap 6/4


Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint Esprit, qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu'ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l'exposent à l'ignominie.


 


Ces versets envisagent l’apostasie, non pas simplement le fait de s’écarter !


il ne s’agit pas d’un vrai croyant qui se refroidit et tombe dans le péché, ni de personnes


qui ont un temps déclaré être converties sans que ce soit réel, puis qui délaissent leur fausse


profession de foi et retournent dans le monde.


Il s’agit d’un abandon complet, d’une répudiation totale du christianisme, c’est l’APOSTASIE.


 


Aucun vrai enfant de Dieu n’apostasie jamais, bien qu’il n’ait pas manqué de professants de la religion chrétienne pour le faire.


Si un Hébreu jetait par-dessus bord sa profession de foi chrétienne et désirait réintégrer la synagogue et sa vie au milieu de son peuple, que se passait-il ? Il découvrait que sa réadmission se faisait au prix d’un appel de la malédiction sur Jésus,


qu’il devait considérer comme un imposteur.


Il devrait en effet crucifier pour lui-même le Fils de Dieu à nouveau, et l’exposer à l’opprobre (6:6).


Or aller jusqu’à une telle extrémité, c’est se mettre sous le jugement de Dieu, exactement comme le Pharaon


le fit autrefois quand Dieu endurcit son cœur, de sorte qu’il ne put être renouvelé à la repentance.


 


Les versets 4 et 5 considèrent que ceux qui sont responsables d’apostasier ont pu partager les privilèges communs aux croyants !


On peut se demander s’il est possible à quelqu’un de partager ces privilèges sans être vraiment converti,


et cette question est importante !


Est-il possible « d’être participant de l’Esprit Saint » sans être vraiment né de nouveau ?


La réponse est que c'est tout à fait possible !


 


Le Saint Esprit ne peut habiter que dans un vrai croyant, mais tous ceux qui sont à l’intérieur du cercle de la profession chrétienne, qu’ils soient vraiment convertis ou non, participent aux bienfaits de la présence de l’Esprit, ou les partagent.


 


Un homme peut être éclairé sans être sauvé. Il peut goûter le don céleste sans le recevoir. Il peut goûter la bonne parole de Dieu sans la digérer dans son être intérieur l'oeuvre de la Croix !


Il peut participer aux miracles du siècle à venir, sans éprouver la réelle puissance de ce monde à venir.


Le cas terrible de Judas Iscariote en donne un exemple...


Il a accompagné le Fils de Dieu pendant plus de trois ans !


Quels flots de lumière ont illuminés son chemin ! Combien il a pu goûter le don céleste et la bonne parole de Dieu !


 


Il était l’un des douze auxquels le Seigneur donna le pouvoir sur les esprits impurs, et desquels il est dit en Marc 6:13 « ils chassèrent beaucoup de démons, et oignirent d’huile beaucoup d’infirmes et les guérirent ». Mais pendant tout ce temps où Judas accomplissait des miracles, il était « un fils de perdition »,


pas du tout un homme sauvé. Il a apostasié, et il lui fut impossible d’être renouvelé à la repentance.


 


Ici le mot du début du v. 4 est bien « impossible » et non pas « improbable ».


Ce seul mot suffit à montrer que l’Écriture n’appuie pas ici l’idée qu’un vrai croyant puisse apostasier et être perdu pour toujours.


TOUS ceux qui « tombent » dans le sens de ce passage sont perdus pour toujours.


Ce n’est pas qu’ils peuvent être perdus, mais qu’ils le sont nécessairement.


 


Il n’y aurait aucun rayon d’espoir pour aucun de ceux qui reculent, si ce texte se référait à de vrais croyants.


 


Ce passage se réfère donc au péché d’apostasie, un péché menaçant spécialement les Juifs qui embrassaient la religion chrétienne sans être vraiment convertis. En revenant à leur ancienne religion si usée, ils condamnaient par là complètement le Seigneur Jésus et le reniaient, et ils démontraient qu’ils se trouvaient sur un terrain entièrement mauvais et indigne.


Héb 10-25


"N'abandonnons pas notre assemblée, comme c'est la coutume de quelques-uns; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d'autant plus que vous voyez s'approcher le jour.


Il s'agissait là des hébreux qui "naviguaient" entre la synagogue et l'assemblée de Christ et non pas d'abandon des dénominations sectaires d'aujourd'hui dont certains "pasteurs" se servent pour tenir captives leurs ouailles ...


"Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l'ardeur d'un feu qui dévorera les rebelles."


Là encore cette exhortations s'adresse principalement aux hébreux de l'époque apostolique qui retournait à la loi mosaïque après avoir connu la grâce ...